Commentaire parashat pin'has

 Parashat Pinhas

Lien original en anglais du KJA : Parashat Pinhas


Notes de l’auteur : (P.S : dans la version dialectale de l’auteur, Pinhas se dit Pinahas. Il y a trois manières de dire Pinhas : Pinhas (hébreu moderne), Pinéhas (hébreu séfarade) Pinahas (vieil hébreu mizrahi-séfarade))


Dans la société actuelle, où chacun est libre de mener sa vie comme il l’entend, les actes de Pinaḥas lui auraient coûté très cher. Si certains veulent mener une vie de promiscuité — eh bien, c’est leur choix ! L’attitude du « vivre et laisser vivre » propre à la civilisation occidentale l’aurait condamné comme un belliqueux cherchant à détruire les modes de vie choisis par les citoyens de notre société libérale. « Qu’est-ce qui ne va pas chez lui ? », dirait-on. « C’est un fou, un fanatique religieux », répondrait-on. « Il devrait être enfermé pour ce qu’il a fait, c’est un meurtre, il n’y a aucune excuse ! », conclurait-on.

Or, YHWH ne condamne pas Pinaḥas. Au contraire, Il le récompense, lui et ses descendants mâles après lui, en leur accordant la prêtrise suprême après la mort d’Elՙazar. L’action de Pinaḥas n’est pas décrite comme ayant été motivée par une colère incontrôlée ; en fait, aucun état émotionnel ne lui est attribué. Mais YHWH décrit son acte comme une manifestation de zèle pour Lui — autrement dit, une indignation juste. Pinaḥas comprenait parfaitement les conséquences de son inaction. Il ne s’agissait pas d’un simple différend d’opinions, mais d’une question de vie ou de mort. Déjà, la colère ardente de YHWH s’était enflammée. Le peuple dansait la danse de Baՙal de Peՙor, leur distinction se dissolvait, et leur sainteté s’éteignait. La décomposition, la décadence et la désobéissance à YHWH devaient être arrêtées avant qu’elles n’étouffent notre âme même. Par l’acte de Pinaḥas, la plaie fut arrêtée, après avoir coûté la vie à 24 000 Israélites — un lourd tribut pour avoir dansé la danse de Baՙal de Peՙor.

L’acte et la récompense de Pinaḥas ne doivent pas être vus comme une invitation à devenir des justiciers enfonçant des lances dans le ventre des débauchés, mais comme une invitation à mener nos vies à l’image de Pinaḥas, celui qui fut « jaloux de Ma jalousie » (Bémidbar 25:11), plutôt que de danser la danse de Baՙal de Peՙor.


Shabbat Shalom !

Commentaires

  1. Shabbat shalom ! Je vais lancer un pavé dans la marre...clin d'oeil!

    Peut-on légitimement "aller danser" avec des non torah et pire avec des pro-torah sur des musiques païennes faisant l'éloge de Baalim (dieux , idoles et autres de cet espèce) .

    L'horreur vécu à la Super Nova du 7/10 devrait nous servir à la fois d'exemple et d'avertissement...finalement l'assimilation des enfants d'Elohim commence aussi par la musique et la danse...Pour qui dansons nous ?

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